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Notre circuit à CUBA |
Mission Lifeline Expedition à CUBA
Nous nous sommes rendus à CUBA du 6 au 24 octobre
2016, pour une mission qui s’est annoncée très spéciale et qui le fut
effectivement. En effet, habituellement quand nous arrivons dans un pays, nous
organisons une marche prophétique avec des chaines et des jougs pour exprimer
notre compassion avec les souffrances dues à l’esclavage, suivie de notre
demande de pardon aux populations locales qui sont appelées, à la fin de la marche,
à enlever les chaînes et les jougs en accordant symboliquement leur pardon en
signe de réconciliation.

Les Rencontres
Le lendemain de notre arrivée nous avons rencontré
celui qui devait être notre homme de paix, mais que nous n’avons finalement vu
qu’une fois. Il nous a fait un résumé de la situation cubaine par rapport à
notre mission, puis il nous a conseillés de rencontrer les acteurs qui
pourraient nous aider le mieux à accomplir cette tâche, notamment le
responsable de l’ICC, l’Eglise Internationale de Cuba, ainsi que les
responsables du Conseil des Eglises de Cuba. Ce sont des personnes que Joseph
nous avait également recommandé de rencontrer, mais nous ne disposions pas de
leurs coordonnées téléphoniques ni adresses.
Il s’est ensuite avéré que la personne de paix dont
nous avions réellement besoin était le pasteur Rodolfo Juarez. Il s’est mis à
notre disposition pour toutes les rencontres essentielles que nous avons faites
et ses conseils étaient toujours très pertinents. C’est lui qui nous a pris les
rendez-vous avec le Rev. Dopiko, président du Conseil de Églises de Cuba, le
pasteur Suarez u Centre Martin Luther King, après notre rendez-vous manqué,
c’est lui qui a organisé notre déplacement à Trinidad et à Santiago de Cuba et
qui a pris contact avec Bishop Laborde de l’Eglise de Santiago qui nous a reçu
sur place. Et lorsque nous nous sommes retrouvés en difficulté à la fin de la
mission, notre logeuse nous ayant demandé de quitter les lieux deux jours avant
le terme de notre contrat, c’est lui et son épouse Flor qui nous ont aidés à
résoudre rapidement ce problème et dans d’excellentes conditions.
De toutes ces rencontres il ressort unanimement que la
méthode et les symboles employés habituellement par Lifeline Expedition, la marche
sous les chaines et les jougs, ne seraient pas appropriés ni compris dans le
contexte cubain et ne pourraient par conséquent être utilisés dans ce pays. Que
la problématique de l’esclavage des noirs n’a pas les mêmes répercutions sur
l’île que dans les autres îles de la Caraïbe, ou aux Etats Unis. En effet,
depuis la révolution, les autorités du pays ont tout mis en œuvre pour empêcher
les ressortissants cubains de se définir par leur origine raciale et donc par
la couleur de leur peau, ce qui a contribué grandement à niveler les
considérations raciales dans ce pays, même si l’on peut noter quelques
« résistances » d’un côté comme de l’autre (blanc comme noir), selon
Bishop Laborde qui par ailleurs a été le seul à exprimer ce « bémol »
parmi tous ceux que nous avons rencontrés.
Le Travail Accompli




A la suite de visites effectuées, de l’écoute de nos
interlocuteurs et du travail accompli sur le terrain, nous avons fait des
recommandations quant à la suite à donner à cette mission. Nous sommes honorés
d’avoir fait partie de cette mission d’exploration et d’avoir participé à la
bénédiction du peuple et de la nation cubaine. Nous espérons qu’il y aura une
suite au travail qui a été commencé.