L'équipe dirigeante du MANI |
La rencontre du Leadership MANI à Nairobi au Kenya
Le Comité de direction du Mouvement pour les
Initiatives Nationales Africaines, suite au report du Sommet des Leaders de
Dénominations, unions et fédérations d’églises africaines, précédemment prévu à
Accra au Ghana du 9 au 13 février 2015, s’est réuni aux mêmes dates à Nairobi pour
organiser les événement à venir de ce mouvement et revoir certains principes de
son fonctionnement. Nos réunions, comme d’habitude, commenceront par la prière la
louange et la méditation quotidiennes, avant d’entamer les discutions ou les
rapports sur les sujets de l’ordre du jour.
En introduction nous avons analysé la situation
de l’Afrique par rapport à tout ce qu’elle subit au siècle présent. Nous ne
pouvons ignorer les changements sociaux et économiques qui impactent la vie de
l’Eglise en Afrique : la modification de notre plan initial par
rapport à la réunion au Ghana à cause d’Ebola est une des illustrations ;
ce qui se passe en RCA, autour du Lac Tchad avec la secte islamiste de Boko
Haram, la persécution des chrétiens dans
la Corne de l’Afrique et au Soudan en sont d’autres. Plus que jamais l’Afrique
ressent les impacts de tout ce qui se passe dans le monde et c’est dans cette
perspective que nous nous réunissons à Nairobi pour discuter de la manière
d’atteindre les peuples non encore atteints de l’Afrique par l’Evangile. Pour
tout cela nous avons besoin d’être à l’écoute et de dépendre du Saint-Esprit,
notamment pour les défis qui nous attendent en Afrique. Nous avons besoin
d’aide dans notre continent, pas celle d’un homme, d’un Etat ou d’un
gouvernement, mais celle du Saint-Esprit. Quel que soit le défi, c’est ce dont
nous avons besoin et le Saint-Esprit nous encouragera et nous fortifiera.
Deux points essentiels étaient à l’ordre du
jour ; 1) le report du sommet d’Accra, 2) l’organisation de la Consultation du mouvement, prévue à Addis-Abeba en mars 2016. Mais nous avons
également analysé les problèmes rencontrés dans chaque région du MANI après un
rapport de chacun des responsable, et envisagé une politique ou un plan de
succession des coordinateurs des régions.
Le report du Sommet d’Accra :
Le Rev. Dr Yaw Frimpong, coordinateur pour ces
assises, a commencé par remercier tous ceux qui ont contribué à cette
organisation malgré son report. Le problème d’Ebola n’effraie pas seulement
l’Afrique mais aussi le monde. L'épidémie est sur le point d’être contrôlé
et le Rev. Dr Yaw pense que nous pouvons maintenir le sommet au même endroit. Mais une
discussion a lieu qui oppose ceux qui pensent qu’il faudrait déplacer le Sommet à
Addis-Abeba peu avant la Consultation MANI de 2016 et ceux qui souhaitent le
maintenir à Accra. Une autre suggestion a été de permuter les deux ; elle
a été vite éliminée car il s’agit d’organisations et d’engagements différents, ce
qui aurait généré plus de problèmes plutôt que de faciliter l'organisation. Finalement le maintien a
été adopté, compte tenu de l’engagement des églises locales pour ce projet, de
l’existence d’un comité d’organisation qui a fait un travail remarquable et qui
nous rappelle que la manifestation n’a pas été annulée mais reportée. De plus, compte
tenu du fait qu’un budget était prêt et les fonds avaient déjà commencé à être
levés, ce serait du gâchis que de nous priver de cette expertise déjà
disponible. Il aura donc lieu du 8 au 12 février 2016 à Accra au Ghana.
La Consultation MANI d’Addis-Abeba en Éthiopie
Après quoi nous avons examiné l’avancement des
travaux préparatoires à l’organisation de la Consultation d’Addis-Abeba. Les
propositions concernant les différentes possibilités ont été présentées par le
responsable MANI de la Corne de l’Afrique sous forme de diapos. En fin de
compte nous avons adopté la proposition qui consiste à tenir les séances d’ouverture
et de fermeture dans les locaux de l’Union Africaine (l’UA) et à tenir les
sessions dans ceux de l’IET/ETC. Nous avons passé en revue les quotas de
participation selon les régions. 10 places seulement avaient été réservées pour
la Diaspora, à ma demande nous avons obtenu 8 places supplémentaires, ce qui porte la
participation de la Diaspora à 18
délégués.
Chacun des coordinateurs ou représentants de
région MANI a fait son rapport dans lequel furent exposées les actions, les
difficultés rencontrées et les perspectives d’avenir.
Plan de succession des responsables du mouvement.
La question est soulevée à savoir où va le MANI
à ce moment précis de son existence. Devons tendre vers une organisation ou
demeurer un mouvement ? Notre mouvement a pris une ampleur qui fait que
nous ne pouvons pas continuellement fonctionner comme nous le faisons
actuellement. A ce propos Reuben, Coordinateur Continental rappelle que nous ne
sommes pas une organisation comme le Mouvement de Lausanne ou comme le COMIBAM,
notre homologue en Amérique latine, qui ont des structures. Dieu est fidèle, si
nous mettons notre confiance en Lui Il agit !
Le MANI est un mouvement fondé
sur une vision. Nous sommes arrivés à un point, certes où nous devons nous
porter à un autre niveau. Reuben avait été désigné comme successeur de Ross car
il était celui le plus en même de porter la vision. C'est pourquoi il avait lui-même dit que
pour préparer sa succession, il faudrait mentorer pendant au moins trois ans une
à trois personnes. Car il ne s’agit pas en fait d’une succession pour faire la
même chose que lui, main une continuation afin de porter le mouvement à un
niveau plus élevé. Sans oublier que nous sommes des catalyseurs et non des
compétiteurs. Nous devons être attentifs à ce que nous ne nous mettions pas en
compétition avec ceux qui sont sur le terrain.
Le MANI ne se réduit pas qu’à un
Coordinateur Continental, mais il s'agit de toute une équipe avec des coordinateurs
régionaux et des partenaires locaux comme étrangers tels que Emerging Leaders,
Strategic Prayer, Church Planting, CAP, Mission To Muslim notamment avec Vision
5 :9 etc. qui travaillent dans leurs propres domaines et réseaux et
contribuent en même temps à étoffer le réseau MANI. Nous devons être conscients
que le temps est arrivé pour un nouveau leadership et prier pour que le
Seigneur mette en place un selon son projet. L’environnement a changé. Notre
continent est caractérisé par une montée de l’intégrisme ou fondamentalisme
musulman tel que le monde n’a jamais connu. Écoutant Dieu et couvrant tout cela
de nos prières, nous avons besoin de quelqu’un qui portera MANI au niveau où
Dieu veut nous mener.
Nous allons retourner dans nos
pays et nations respectifs. Alors, il nous faudra examiner où nous en sommes avec notre vision, car après tout,
il est question de ce qui se passe en Afrique : nous allons identifier les
ressources, ce qui reste à faire et les ressources humaines prêtes à accomplir
la tâche. Une fois cela fait, nous devrons être en mesure de le présenter à l’Église et lui dire « voici ce qui se passe… » Que Dieu nous fasse
grâce !
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